Ma soixante-quinzième lecture est le deuxième tome du "Magasin général" de Loisel et Tripp :
Dans ce tome un nouvel arrivant fait irruption dans le village : un survenant de l'hiver, un voyageur dont la moto est tombée en panne. Il est hébergé par Marie mais très vite les mauvaises langues se délient : le curé va donc parler avec la veuve pour trouver une solution.
L'arrivé de cet étranger va bouleverser la vie au village.
J'ai beaucoup aimé ce deuxième épisode, le narrateur reste de le défunt mari de marie qui voit d'un très mauvais oeil cet homme s'installer chez lui et se lier d'amitié avec sa veuve.
Les dessins sont toujours aussi beaux et tendres et l'on retrouve bien l'univers québécois.
Bref, j'ai un coup de coeur pour cette série !
Depuis quelques temps, je me suis remise à la lecture. Je lis désormais avec entrain et participe même à des échanges et des challenges. Vous trouverez dans ce blog tout ce qui concerne mon univers livresque
mardi 31 mai 2016
lundi 30 mai 2016
75. une BD
ma soixante-quatorzième lecture est le premier tome d'une saga en Bd de Loisel et Tripp : "Magasin général" :
L'histoire se déroule au Québec, dans un village très rural, pendant l'entre-deux guerres. La narration commence avec la mort du narrateur Félix Ducharme. L'on découvre ainsi la vie de son village et de ses différents habitant après sa mort.
Personnellement si j'ai bien aimé le personnage éponyme de ce tome, Mari (la veuve de Félix), j'apprécie aussi beaucoup le jeune curé et l'irréductible Noël -qui construit un bateau.
Il y a aussi les trois vieilles filles, figures austères et moralisatrices, telles les 3 Parques.
J'ai également retrouvé avec délice le parler québécois.
Bref, le temps de la lecture, je me suis évadée et j'ai même pouffé quelques fois de rire.
Je vais donc de ce pas entamer le tome suivant- que j'ai emprunté en même temps.
L'histoire se déroule au Québec, dans un village très rural, pendant l'entre-deux guerres. La narration commence avec la mort du narrateur Félix Ducharme. L'on découvre ainsi la vie de son village et de ses différents habitant après sa mort.
Personnellement si j'ai bien aimé le personnage éponyme de ce tome, Mari (la veuve de Félix), j'apprécie aussi beaucoup le jeune curé et l'irréductible Noël -qui construit un bateau.
Il y a aussi les trois vieilles filles, figures austères et moralisatrices, telles les 3 Parques.
J'ai également retrouvé avec délice le parler québécois.
Bref, le temps de la lecture, je me suis évadée et j'ai même pouffé quelques fois de rire.
Je vais donc de ce pas entamer le tome suivant- que j'ai emprunté en même temps.
dimanche 29 mai 2016
74. Un recueil de poésie
Ma soixante-quatorzième lecture est un recueil de poésies d'Aragon.
C'est un livre qui trainait depuis longtemps dans ma PAL et je me suis enfin décidé à faire un sort à ce rossignol. Et bien m'en a pris. C'est une lecture magnifique.
Bon, j'avoue, je n'ai pas aimé la préface -trop verbeuse à mon goût- ni tous les poèmes. Mais il y en a qui m'ont énormément plu !
Voici quelques vers qui m'ont particulièrement charmée :
"De quel prédestiné Dame de délivrance
Attends-tu sur la pierre noire la venue
Blanche à qui l'acier bleu cercle les poings menus
Où saignent les rubis d'un bracelet garance
Les marins regardaient cette femme inconnue
Étrangement parée aux couleurs de souffrance
Attachée au récif bordé d'indifférence
Si belle qu'on tremblait de voir qu'elle était nue
[...]
La mer comme le sable est sujette aux mirages
L'espace efface un pli dans son rideau mouvant
J'avais cru voir une île à l'aisselle du vent
Et celle qui criait la langue des naufrages
N'est que l'illusion qui me reprend souvent
Depuis qu'ayant quitté les terres sans courage
Plus oisif que l'oiseau j'ai choisi pour ouvrage
De guetter le soleil sur le gaillard d'avant"
(L'escale)
"Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire"
(Les yeux d'Elsa)
"Qu'il m'est doux de dormir le songe de la pierre
Le sommeil est profond qui berce les statues
Quand le siècle est infâme à fermer les paupières
Non-voir et non-sentir deviennent des vertus
Chut Ne m'éveille pas Baisse la voix veux-tu"
(Plainte pour la mort de madame Vittoria Colonna marquise de Pescaire)
"Les raisons d'aimer et de vivre
Varient comme les saisons
Les mots bleus dont nous nous grisons
Cessent un jour de nous rendre ivres
La flûte se perd dans les cuivres"
(Ce que dit Elsa)
C'est un livre qui trainait depuis longtemps dans ma PAL et je me suis enfin décidé à faire un sort à ce rossignol. Et bien m'en a pris. C'est une lecture magnifique.
Bon, j'avoue, je n'ai pas aimé la préface -trop verbeuse à mon goût- ni tous les poèmes. Mais il y en a qui m'ont énormément plu !
Voici quelques vers qui m'ont particulièrement charmée :
"De quel prédestiné Dame de délivrance
Attends-tu sur la pierre noire la venue
Blanche à qui l'acier bleu cercle les poings menus
Où saignent les rubis d'un bracelet garance
Les marins regardaient cette femme inconnue
Étrangement parée aux couleurs de souffrance
Attachée au récif bordé d'indifférence
Si belle qu'on tremblait de voir qu'elle était nue
[...]
La mer comme le sable est sujette aux mirages
L'espace efface un pli dans son rideau mouvant
J'avais cru voir une île à l'aisselle du vent
Et celle qui criait la langue des naufrages
N'est que l'illusion qui me reprend souvent
Depuis qu'ayant quitté les terres sans courage
Plus oisif que l'oiseau j'ai choisi pour ouvrage
De guetter le soleil sur le gaillard d'avant"
(L'escale)
"Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire"
(Les yeux d'Elsa)
"Qu'il m'est doux de dormir le songe de la pierre
Le sommeil est profond qui berce les statues
Quand le siècle est infâme à fermer les paupières
Non-voir et non-sentir deviennent des vertus
Chut Ne m'éveille pas Baisse la voix veux-tu"
(Plainte pour la mort de madame Vittoria Colonna marquise de Pescaire)
"Les raisons d'aimer et de vivre
Varient comme les saisons
Les mots bleus dont nous nous grisons
Cessent un jour de nous rendre ivres
La flûte se perd dans les cuivres"
(Pour un chant national)
" Que ton poème soit dans les lieux sans amour Où l'on trime où l'on saigne où l'on crève de froid Comme un air murmuré qui rend les pieds moins lourds Un café noir au point du jour Un ami rencontré sur le chemin de croix"(Ce que dit Elsa)
samedi 28 mai 2016
73. Un petit air de Barbe Bleue
Ma soixante-treizième lecture est un roman de Mourlevat :
Voici le synopsis : "Après avoir reçu un étrange message de sa soeur Gabrielle, disparue depuis un an, Anne se lance à sa recherche.
Accompagnée d'un vieil écrivain en mal de création, rencontré sur la route, elle passe alors brusquement de l'autre côté.
Et découvre un monde parallèle, un univers blanc, aseptisé, glacial. Là-bas, les habitants ne respirent pas, ne sourient pas, et les humains sont esclaves. Au milieu d'eux, elle comprend vite que sa soeur est retenue prisonnière, quelque part, et qu'elle est en danger. Anne va tout tenter... jusqu'au péril de sa vie."
Voici le synopsis : "Après avoir reçu un étrange message de sa soeur Gabrielle, disparue depuis un an, Anne se lance à sa recherche.
Accompagnée d'un vieil écrivain en mal de création, rencontré sur la route, elle passe alors brusquement de l'autre côté.
Et découvre un monde parallèle, un univers blanc, aseptisé, glacial. Là-bas, les habitants ne respirent pas, ne sourient pas, et les humains sont esclaves. Au milieu d'eux, elle comprend vite que sa soeur est retenue prisonnière, quelque part, et qu'elle est en danger. Anne va tout tenter... jusqu'au péril de sa vie."
Je suis tombée sur ce roman au détour d'un rayonnage de la bibliothèque de ma ville. Et comme j'aime beaucoup cet auteur, je l'ai donc emprunté sans trop réfléchir.
Et dés les premières pages, j'ai été happée par l'histoire.
J'adoré cette façon de réinvestir le mythe de Barbe bleue, de citer quelques phrases du contes, de se raccrocher à certains mots. J'ai aussi beaucoup aimé le côté choral de ce roman qui permet de voir l'histoire sous différents angles.
Le seul bémol, c'est une fin un peu trop gentille, heureusement rattrapé par l'épilogue.
Bref, un livre que je ne peux que chaudement recommander !
vendredi 27 mai 2016
Un peu de vocabulaire #15 : plantes et fleurs
Voici quelques mots rencontrés dans un recueil de poésies d'Aragon:
Saxifrage vient du latin saxum (roc) et frangere (briser). Il s'agit d'une herbe vivace aux fleurs généralement blanches ou jaunes.
Acanthe : c'est aussi une plante, une plante méditerranéenne dont les feuilles sont grandes et décoratives.
Asphodèle : encore une plante, un liliacé (de la famille du lilas) à fleurs blanches.
Saxifrage vient du latin saxum (roc) et frangere (briser). Il s'agit d'une herbe vivace aux fleurs généralement blanches ou jaunes.
Acanthe : c'est aussi une plante, une plante méditerranéenne dont les feuilles sont grandes et décoratives.
Asphodèle : encore une plante, un liliacé (de la famille du lilas) à fleurs blanches.
jeudi 26 mai 2016
72. Histoire de chérubin ...
Ma soixante-douzième lecture est un roman d'un de mes auteurs préférés : Arto Paasilinna :
Voici le synopsis : "On l'ignore, mais chaque année, dans l'église de Kerimäki en Finlande, a lieu un séminaire de formation des anges gardiens. Cinq cents d'entre eux y sont réunis et, en moins d'une semaine, l'ange Gabriel et ses assistants ont la lourde tâche de leur apprendre à protéger un mortel et à le guider sur le droit chemin. Parmi les célestes apprentis se trouve Ariel Auvinen, ange aussi zélé que maladroit.
Après sa formation théorique, Ariel est passé aux exercices pratiques. Pas très concluant : après avoir guidé sa protégée, une vieille dame un peu bigote, vers le bar local où elle s'est consciencieusement saoulée, il s'est essayé aux acrobaties aériennes, mais avec des ailes de dix mètres d'envergure ce n'est pas gagné ! On lui confie toutefois un mortel : Aaro Korhonen, homme en tous points respectable et capable de s'occuper seul de ses affaires.
Même un ange aussi maladroit qu'Ariel Auvinen ne parviendra sans doute pas à semer la pagaille dans sa vie, et encore moins à l'exposer aux tentations du démon. C'est du moins ce que croit l'ange Gabriel."
Voici le synopsis : "On l'ignore, mais chaque année, dans l'église de Kerimäki en Finlande, a lieu un séminaire de formation des anges gardiens. Cinq cents d'entre eux y sont réunis et, en moins d'une semaine, l'ange Gabriel et ses assistants ont la lourde tâche de leur apprendre à protéger un mortel et à le guider sur le droit chemin. Parmi les célestes apprentis se trouve Ariel Auvinen, ange aussi zélé que maladroit.
Après sa formation théorique, Ariel est passé aux exercices pratiques. Pas très concluant : après avoir guidé sa protégée, une vieille dame un peu bigote, vers le bar local où elle s'est consciencieusement saoulée, il s'est essayé aux acrobaties aériennes, mais avec des ailes de dix mètres d'envergure ce n'est pas gagné ! On lui confie toutefois un mortel : Aaro Korhonen, homme en tous points respectable et capable de s'occuper seul de ses affaires.
Même un ange aussi maladroit qu'Ariel Auvinen ne parviendra sans doute pas à semer la pagaille dans sa vie, et encore moins à l'exposer aux tentations du démon. C'est du moins ce que croit l'ange Gabriel."
Je suis tombée sur ce bouquin par hasard, en furetant dans la bibliothèque de ma ville. Tiens, un Paasilinna que je n'ai pas encore lu ! Ni une, ni deux, je l'ai donc emprunté.
Si cette lecture ne figure pas dans mes coup de coeur 'est parce que j'ai trouvé que l'histoire s'essoufflait un peu, qu'elle manquait de punch et que j'ai trouvé la fin un peu trop gentille.
Cela dit, j'ai adoré cette lecture, j'ai ri à certains passages (et ça m'a fait du bien, car je l'ai lu à un moment particulièrement stressant), j'aime toujours autant l'humour de l'auteur, ce côté farfelu, ces rencontres loufoques entre personnages improbables.
Bref, un roman très agréable à lire que je recommanderai à tous ceux qui ont déjà aimé un livre de cet auteur !
=> Pour le jeu de familles, cette lecture sera le petit-fils (malgré la couverture !) de la famille Kirigole.
=> Pour le jeu de familles, cette lecture sera le petit-fils (malgré la couverture !) de la famille Kirigole.
mercredi 25 mai 2016
71. Jamais deux sans trois !
Ma soixante et onzième lecture est le quatrième tome du manga de Koaru Mori :
Dans ce quatrième tome, nous accompagnons Smith dans son voyage... mais il a vite fait de faire étape, suite à la rencontre avec deux jumelles bien remuante et un "quiproquo" qui le fait passer pour médecin. .
J'ai un peu moins aimé ce tome, peut-être parce qu'il fait la part belle à de nouveaux personnages alors que j'aurais préféré retrouver les anciens. Cela dit, j'ai dévoré ce manga car je voulais savoir ce qui allait se passer.
Maintenant je dois donc ronger mon frein en attendant d'emprunter la suite !
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