Ma trente-deuxième lecture est un roman de l'écrivain Galsan Tschinag :
Voici la quatrième de couverture : "Elle était encore un jeune tremble verdoyant, portant une pousse, son
enfant. Ses racines tenaient toujours bon, résistant aux tempêtes sur le
sol de la vie ; pleine de sève, elle s'élevait bien droite au milieu de
la forêt des hommes. Quand viendrait la vieillesse, il se pourrait bien
qu'elle devienne un temir terek, un tremble d'acier, comme dans les
légendes ; elle en était sûre". Dans une langue d'une beauté âpre comme
ces solitudes accrochées au ciel des steppes mongoles, Galsan Tschinag
conte l'histoire de Dojnaa, fille d'un lutteur de légende, fière et
solide à l'image de la terre qui l'a vue naître, aux confins des mondes
habités.
Abandonnée par son mari, elle élève seule ses enfants, traque le loup
qui décime son troupeau, résiste aux hommes qui veulent la posséder.
Elle incarne la force d'un peuple qui vit depuis toujours aux rythmes de
l'eau, la terre et l'air, et porte sur ses épaules le destin d'un monde
en train de disparaître."
Ce roman, choisi un peu au hasard, est un véritable coup de coeur. J'ai savouré chaque page. Le personnage de Dojnaa est vraiment attachant, cette femme d'apparence si forte mais qui se révèle être si perdue, si fragile et qui doit (enfin) prendre sa vie en main et s'affirmer. Et puis l'ambiance du roman, cette culture mongole si différente de la notre, le décor avec ses steppes, ses montagnes, ses loups.... un dépaysement total.
A lire avec une tasse de thé en contemplant une prairie, un pré ou un bout de jardin...
PS : Cette lecture compte pour "la coupe des 4 maisons", "le challenge des couvertures" , " les Jeux Olympiques des nationalités" et probablement le challenge "à chacun son époque".
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