Ma quatre-vingt-huitième lecture est un roman historique, c'est le deuxième tome des rois maudits de Druon :
Voici la quatrième de couverture : "Faisant suite au Roi de fer, La Reine étranglée commence au lendemain même de la mort de Philippe le Bel. Un prince de faible caractère, Louis X le Hutin, dont l'épouse Marguerite de Bourgogne est emprisonnée pour adultère, succède à un monarque exceptionnel. Tandis que la Chrétienté attend un pape et que le peuple meurt de faim, les rivalités, les intrigues, les complots vont déchirer la cour de France et conduire barons, prélats, banquiers, et le roi lui-même, au fond d'une impasse dont ils ne pourront sortir que par le crime."
J'ai dévoré ce deuxième tome avec le même plaisir que le premier. Tout d'abord, c'est vraiment bien écrit ! Ensuite, les personnages sont tous méchants, mais vraiment, et si jamais on s'attache à l'un d'eux, il se révèle rapidement tout aussi pourri que les autres.
L'essentiel de l'intrigue de ce tome tourne autour du désir du roi d'être libéré de son mariage désastreux ... Il espère une annulation qui tarde à venir ... et s'il existait un autre moyen, plus simple, plus définitif, pour mettre fin à un mariage, il serait alors libre de prendre une nouvelle épouse. A cela s'ajoute le "duel" que ce livre Charles de Valois, l'oncle du roi, et Marigny, qui est en quelque sorte un premier ministre. Tout les oppose : Charles de Valois est un noble qui aspire à retrouver les traditions ancestrales et qui vit à crédit, rêvant toujours d'une meilleure position; Marigny est issu de la bourgeoisie qui gère et son argent et le trésor avec rigueur et qui est pour les réformes dans le royaume.
Dans cet épisode, vous trouverez : une reine, un roi, un oncle envahissant, un ministre omnipotent, des cardinaux, un voyage en Italie, une belle lingière, un sacre, une belle princesse, un jeune banquier, la famine...
A lire à l'ombre de vieilles pierres, au bord d'un château en ruine.
PS : cette lecture compte pour le challenge des couverture et la coupe des 4 maisons.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire